Plan hivernal 2017/2018 dans le département de la Moselle

Mis à jour le 29/12/2017

Le plan hivernal 2017/2018, activé depuis le 1er  novembre et ce jusqu’au 31 mars 2018, a pour vocation de recenser l’ensemble des partenaires mobilisables, services de soin, associations, collectivités locales, bénévoles, afin de répondre à la problématique de la grande précarité en période hivernale et de grand froid.

En Moselle, les services de l’État, avec la participation de plusieurs communes, renforcent le dispositif hivernal de mise à l’abri ou d’hébergement, pour faire face aux aggravations des conditions météorologiques, et limiter les risques sanitaires des populations en errance ou en situation de grande précarité.

Dans ce cadre, différentes mesures ont été mises en place dès le 1er novembre dernier et ce durant toute la durée du plan hivernal, pour les populations dîtes de droit commun :

- une vigilance accrue de l’ensemble des acteurs étant en situation des plus vulnérables ;

- la mise à disposition de 21 places supplémentaires par les différents CHRS Centre d'hébergement et de réinsertion sociale du territoire : ces places sont destinées aux personnes qui, habituellement refusent toute prise en charge ;

- le renforcement des maraudes par chacune des équipes mobiles présentes sur chaque bassin ;

- l’ouverture de haltes de nuit en cas de déclenchement du niveau « grand froid » : 25 places d’urgence à Metz et de 8 places d’urgence à Florange ;

- la coordination des aides alimentaires par des associations caritatives ;

- la réalisation d’une enquête hebdomadaire durant la période hivernale.

Le dispositif est piloté par Didier MARTIN, préfet de la Moselle, et coordonné par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) en lien avec le Service Intégré de l'Accueil et de l'Orientation (SIAO).

Le plan hivernal 2017/2018 en Moselle

Le Service Intégré de l'Accueil et de l'Orientation (SIAO) accessible par le 115, est l’acteur central du rapprochement de l’offre et de la demande d’hébergement. Il assure la mobilisation optimale des moyens disponibles à l’échelle territoriale. Pour cela, il doit disposer d’une visibilité sur l’ensemble des capacités disponibles et organiser l’orientation vers les places de mise à l’abri.

En période de froid, le SIAO service intégré d'accueil et d'orientation veille à privilégier l’accès au logement et à l’hébergement de qualité plutôt que la mise à l’abri ou le recours à l’hôtel et s’assure de l’évaluation sociale des personnes accueillies dans les places ouvertes provisoirement.

L’objectif de  zéro demande de mise à l’abri non pourvue par manque de place reste en vigueur pendant toutes les périodes dîtes de vigilance « grand froid ». L’application de cette consigne implique d’être réactif dans l’ouverture des capacités exceptionnelles de mise à l’abri.

Par ailleurs, en raison de la vulnérabilité de plusieurs familles sans abri connues du 115, l’État a anticipé les effets d’une vague de froid en s’assurant de la disponibilité de quelques places temporaires exceptionnelles permettant la mise à l’abri de ces personnes pendant la période hivernale.

 
Les mesures mises en œuvre en partenariat avec les collectivités territoriales

Toute personne qui le demande doit pouvoir bénéficier d’un accueil et d’une mise à l’abri en période de grand froid.

Un ou plusieurs lieux d’accueil sont accessibles y compris la nuit via le 115.

Les maraudes de la Croix-Rouge sont intensifiées pendant les périodes de grand froid.

Trois niveaux sont identifiables et le partenariat avec Météo France est maintenu.

Des remontées d’information hebdomadaires sont assurées par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale. Tout décès dû au froid fait l’objet d’une information spécifique au ministère des Solidarités et de la Santé.

La définition des niveaux de vigilance

Chaque niveau correspond à un renforcement des mesures de vigilance ainsi que des capacités d’hébergement du département. Les municipalités et les associations, sont sollicitées pour faire face à l’ouverture de ces lieux d’accueil et d’hébergement.

Les dispositifs sont souples et mobilisables en urgence, quels que soient le secteur géographique et le moment de la journée, et impliquent également la mobilisation des services de police, de gendarmerie et des pompiers, amenés à intervenir dans le cadre de leurs missions, s’ils se trouvent face à une personne sans domicile.