Retour sur l’expérimentation de la brigade de contact à Dabo

Mis à jour le 02/05/2018
Expérimenté depuis le 1er février 2017, les brigades de contact ont été mis en place dans 24 départements, dont dans le département de la Moselle.

 L’une des priorités du Gouvernement est de garantir la sécurité de tous les Français, où qu’ils vivent, dans les métropoles, dans les zones urbaines, en secteur périurbain ou dans les zones plus rurales ». (Bruno LEROUX, ministre de l’Intérieur, le 13 février 2017)

Expérimenté depuis le 1er février 2017, les brigades de contact ont été mis en place dans 24 départements, dont dans le département de la Moselle. L’expérimentation dès le premier semestre 2017 des brigades territoriales de contact s’est inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche de l’action de la gendarmerie, visant à maintenir sa présence en tout point du territoire et en remettant au cœur de l’action des unités concernées les missions de proximité et de service aux personnes. Elle s’insère donc pleinement dans la stratégie gouvernementale de sécurité du quotidien.

Après plus d’un an d’expérimentation, Didier MARTIN, préfet de la Moselle, a présidé une réunion pour obtenir les retours sur l’expérimentation de la brigade de contact créée à Dabo, le 8 mars 2017. Il a notamment échangé avec les élus locaux, en présence de Magali MARTIN, sous-préfète de l’arrondissement de Sarrebourg-Château-Salins, du Colonel Nicolas PHILIPPOTIN, commandant le groupement de gendarmerie et des membres de la brigade de contact.

Le choix de la communauté de brigades de Phalsbourg (brigades de Phalsbourg et Dabo) pour l’expérimentation d’une brigade territoriale de contact s’était imposé en raison de la configuration du territoire et de sa couverture par la gendarmerie : secteur rural, déséquilibre des charges missionnelles entre les deux unités dont l’implantation justifie toutefois pleinement l’existence.

L’activité de la brigade territoriale de contact (BTC) à Dabo est centrée notamment sur le contact avec les acteurs de la vie du territoire et la population. La création de celle-ci a été accompagnée de mesures de transfert d'activité, afin de limiter le transfert de charges vers les autres militaires de la communauté de brigade (COB). L'unité a été dotée d'un véhicule sérigraphié équipé et d'une tablette Néogend.

Au cours de la réunion, Didier MARTIN, préfet de la Moselle, a pu constater que l’ensemble des acteurs est favorable à cette brigade territoriale de contact. Ce dispositif répond à une demande sécuritaire des artisans, commerçants, agriculteurs ainsi que de la population âgée. Les élus apprécient particulièrement les rencontres désormais régulières avec les gendarmes, qui répondent à leur besoin d’écoute et de prise en compte de leurs difficultés.

La sensibilisation de la population sur la recrudescence des cambriolages sur la circonscription a été confiée à la brigade, qui a organisé des réunions d’information relayées par voie de presse.

La réappropriation territoriale fait son chemin dans l’esprit des citoyens qui apprécient cette présence de la gendarmerie qui n’est plus exclusivement assimilée à son action répressive.

L’expérimentation de la brigade territoriale de contact est donc reconduite. À l’occasion du lancement officiel de la politique de sécurité du quotidien par Gérard COLLOMB, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, le 8 février dernier, la BTC de Dabo a été mentionnée dans la liste des 250 unités de contact présentées par la gendarmerie.